« Quand le petit Hans se met à nous sortir peu à peu ses fantasmes, que voyons-nos dans notre perspective (…) ? Du moment où l’ombre du cheval est surgie au-dessus du petit Hans, celui-ci entre peu à peu dans un décor qui s’ordonne, s’organise, s’édifie autour de lui, mais qui le saisit bien plus que lui ne le développe. Ce qui frappe, c’est le côté articulé avec lequel ce délire prend son développement.
Je dis le délire – c’est presque comme un lapsus, car ce dont il s’agit n’a rien à faire avec une psychose, mais le terme n’est pas inapproprié. »
J. Lacan, Le Séminaire, livre IV, La relation d’objet, Paris, Seuil, 1998, p. 290.